Pour développer sa musculature de manière légale, il faut respecter des entraînements stricts, une bonne hygiène de vie, une alimentation adaptée et aussi avoir sans doute le patrimoine génétique d’un sportif de haut niveau. Se doper entraine une dépréciation du regard sur soi et cela de manière chronique. Contrairement aux effets recherchés, le sportif peut voir apparaître également des douleurs articulaires et une diminution de l’élasticité des tendons et ainsi des blessures.
Ces résultats ont mis en évidence chez les Afro-américains (qui présentent par ailleurs une incidence plus importante de cancers de la prostate) une proportion significativement plus élevée de l’allèle qui conjugue plus faiblement la DHT. Des études plus approfondies doivent être menées sur un plus grand nombre de patients porteurs d’un cancer de la prostate afin d’établir de façon indiscutable le rôle de l’UGT2B15 en tant que facteur de risque dans ce type de cancer. La spécificité des deux formes d’UGT2B15 sur les stéroïdes testés est semblable. Cette enzyme, très efficace pour la conjugaison du 3α-diol, ne convertit que plus faiblement la DHT et la testostérone.
De manière remarquable, l’efficacité de conjugaison de cette enzyme vis-à-vis du 3α-diol et la DHT est deux fois plus élevée pour la forme UGT2B15(Y85) que pour la forme UGT2B15(D85). Il a aussi été montré qu’environ 20 % de la population caucasienne est homozygotes pour l’allèle UGT2B15(Y85). L’écorce de Pygeum africanum, un arbre à feuilles persistantes originaire d’Afrique, a été historiquement utilisée dans le traitement des troubles des voies urinaires. Les principaux composants actifs de l’écorce sont les stérols liposolubles et les acides gras.
Les stéroïdes vendus sous le manteau ou sur internet ont une composition dont on ne sait rien et qui peut exposer à des risques très importants. Le régime alimentaire semble jouer un rôle crucial dans la problématique de la prostate. Les régimes riches en graisse, en particulier les graisses saturées, sont associés à un risque accru d’HBP, tout comme les régimes riches en viande rouge.
Dans le passé, le traitement médical consistait en une procédure connue sous le nom de résection trans-urétrale de la prostate. Cette chirurgie est associée à un taux élevé de suites (dysfonctionnement sexuel, incontinence et saignements) et elle devrait être évitée à moins que cela ne soit absolument nécessaire. Les procédures chirurgicales qui utilisent des micro-ondes ou des lasers sont également disponibles.
Gérard Dine, médecin biologiste spécialiste du dopage, nous en dit plus sur leurs effets. Le soja est particulièrement riche en phytostérols, en particulier le bêta-sitostérol. Les effets hypocholestérolémiants des phytostérols sont bien documentés (28). Une étude récente en double aveugle a porté sur 200 hommes recevant du bêta-sitostérol (20 mg) ou un placebo trois fois par jour (29).
Environ 90% des hommes atteints d’HBP légère à modérée ont présenté une amélioration de leurs symptômes au cours des quatre à six premières semaines de cure à de palmier nain (31-34). (34) Un effet secondaire possible est une détresse gastro-intestinale (diarrhée), légère mais facilement solutionnée en prenant saw palmetto au milieu des repas. Sur le plan de l’efficacité, l’apport adéquat et l’absorption de zinc sont les paramètres déterminants.
Une Hypertrophie Bénigne de la Prostate (HBP) est une affection non cancéreuse dans laquelle le rétrécissement de l’urètre rend l’élimination urinaire plus difficile. En cas de malaise ou de maladie, consultez d’abord un médecin ou un professionnel de la santé en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé. En utilisant ce site, vous reconnaissez avoir pris connaissance de l’avis de désengagement de responsabilité et vous consentez à ses modalités. Ces problèmes psychiques peuvent malheureusement s’installer dans la durée, même après l’arrêt de la consommation.
Des études effectuées dans les années 1970 a montré que la supplémentation en zinc agit favorablement sur la prostate et diminue les symptômes dans la majorité des cas (12-13).Il a été démontré que le zinc inhibe l’activité de l’enzyme qui convertit la testostérone en DHT (14-18). Le zinc inhibe également la liaison des androgènes aux https://emilie-health.com/ récepteurs des androgènes dans la cellule (14) ainsi que la sécrétion de prolactine par l’hypophyse (19,20). Le Tableau I présente les principaux UGT chez l’humain et leurs substrats stéroïdes. Des neuf enzymes de la sous-famille UGT1A, UGT1A4 est la seule qui convertit, certes assez faiblement, le 3α-diol et l’androstérone [
8].
Ces observations suggèrent que l’expression du variant UGT2B15(D85) peut être responsable d’une accumulation de la DHT dans les cellules sécrétrices qui constituent le site où débute le cancer de la prostate et, de ce fait, pourrait augmenter le risque de survenue de ce cancer. Cette hypothèse a conduit deux équipes à effectuer des études épidémiologiques pour déterminer le rôle potentiel de l’expression polymorphique du gène UGT2B15 dans le cancer de la prostate. Toutefois, des résultats préliminaires ont été obtenus par notre groupe, en comparant l’association du polymorphisme D85Y entre une population de sujets caucasiens et afro-américains.
Plusieurs études ont montré que cette enzyme conjugue un large spectre de stéroïdes de toutes les classes, que ce soit les minéralocorticoïdes, les glucocorticoïdes, les progestatifs, les androgènes ou les oestrogènes [ ]. Elle conjugue aussi un des principaux catécholestrogènes, la 4-hydroxyoestrone, avec une très haute efficacité, ce qui a amené S.A. Gestl et al. [ ] à suggérer récemment que l’UGT2B7 pourrait jouer un rôle fort important dans la glande mammaire pour la protection contre la génotoxicité de la 4-hydroxyestrone [ ]. Cette enzyme de la famille des UGT2B, unique par ses spécificités multiples, conjugue avec une haute efficacité le 3α-diol, à un moindre niveau l’androstérone et montre très peu d’action sur la DHT (Tableau I).
Une étude comparée de l’action de l’UGT2B7, de l’UGT2B15 et de l’UGT2B17, a révélé que les trois enzymes sont équivalentes en terme d’efficacité de conjugaison du 3α-diol, mais que l’UGT2B17 possède la plus haute efficacité pour la conjugaison de l’androstérone et de la DHT [12]. L’UGT2B4 catalyse surtout les acides biliaires et n’exerce que très peu d’action sur les androgènes ; l’UGT2B10 et l’UGT2B11 n’ont aucune action sur les stéroïdes [ ]. La dernière UGT2B humaine récemment isolée, l’UGT2B28, a une expression limitée au foie et aux glandes mammaires et reconnaît aussi bien le 3α-diol et l’androstérone que l’oestradiol mais là encore n’exerce qu’une faible action [3].